Le ministre d’ECCC s’entretient avec les dirigeants de l’ILA au sujet des gardiens et de la conservation dirigée par les Autochtones
Les gardiens autochtones sont à l’avant-garde d’initiatives parmi les plus passionnantes et les plus inspirantes au pays. Ils veillent sur les terres et les eaux qui sont importantes pour notre santé à tous. Ils contribuent à revitaliser la culture et la langue, en plus d’aider à établir des partenariats avec les Canadiens non autochtones.
En reconnaissance de ce leadership, le ministre d’Environnement et Changement climatique Canada, Steven Guilbeault, s’est entretenu avec la directrice de l’ILA, Valérie Courtois, et sa directrice adjointe Dahti Tsetso, lors d’un récent événement Facebook Live portant sur les avantages de la conservation dirigée par les Autochtones.
Valérie et Dahti ont eu l’honneur de discuter d’initiatives primordiales en cours partout au pays.
« Les gardiens sont nos leaders, nos gardiens du savoir, nos jeunes. Pour de nombreuses communautés, ils symbolisent l’espoir », a déclaré Dahti. Nous sommes confrontés aux effets des changements climatiques et à un déclin préoccupant de la biodiversité. Plus que jamais, nous avons besoin des solutions proposées par les gardiens et les systèmes de savoir autochtones. »
Les partenariats sont essentiels à la santé de la terre
Le ministre Guilbeault a souligné le rôle central des nations autochtones dans la protection des terres et des eaux. « Les peuples autochtones sont les premiers gardiens de la terre. Toute initiative de conservation passe d’abord par un partenariat avec nos partenaires autochtones », a-t-il déclaré. C’est ainsi que le Canada respectera ses engagements en matière de conservation de la nature et de protection de la biodiversité. Les partenariats avec les peuples autochtones seront essentiels à l’atteinte de notre objectif 30x30. »
Des dizaines de propositions d'établissement d’aires protégées autochtones sont à l'étude et plus de 80 programmes des gardiens sont en marche au pays. Il n’est donc pas surprenant que le Canada cherche à s’associer aux nations autochtones pour atteindre ses objectifs en matière de climat et de biodiversité.
Le thème du partenariat est revenu tout au long de la conversation.
Évoquant le travail des gardiens Minaskuat Kanakuatak de la Nation innue du Labrador, Valérie Courtois précise : « Les gardiens surveillent les pêches, ils surveillent l’évolution de ce qui était le plus grand troupeau de caribous au monde – le troupeau de la rivière George – et ils surveillent la plus importante mine de nickel au monde. Le travail de ces gardiens appuie notre leadership pour une meilleure prise de décision et de meilleurs partenariats, que ce soit avec l’industrie, d’autres gouvernements ou le grand public ».
Le savoir autochtone transforme la conservation
Le ministre a invité Dahti à parler du travail qu’elle accomplit avec les Premières Nations du Dehcho pour aider à établir l’aire protégée Dehcho et la Réserve nationale de faune (RNF) Edéhzhíe dans les Territoires du Nord-Ouest. « Nous sommes en mesure d’accéder au vaste savoir des Dénés, a-t-elle déclaré. Nous mettons en pratique ce que nous comprenons de la manière de veiller sur le territoire et de gérer la RNF Edéhzhíe. Et cela se fait en partenariat avec le Canada. C’est un excellent modèle dont la région est très fière. »
Le ministre Guilbeault a renchéri en déclarant que la création d’Edéhzhíe « est pour nous une expérience transformatrice et un modèle d’avenir ».
Les gardiens ont un rôle important à jouer dans cette transformation. « Les gardiens nous offrent un moyen de mobiliser nos connaissances, d’approcher la conservation de manière complètement différente, a déclaré Dahti. Nous comprenons que la terre fait partie de qui nous sommes, et que nous faisons partie de la terre. » En jumelant ce vaste savoir avec d’autres modes de connaissance, nous pouvons trouver des solutions à des problèmes tels que le changement climatique.
Pour tout le monde
Pour Dahti et Valérie, tous les Canadiens ont un rôle à jouer en appui à la conservation dirigée par les Autochtones, non seulement parce que c’est équitable, mais aussi parce que c’est bon pour notre avenir commun.
Valérie a repris les propos de Gloria Enzoe, une gardienne de la Première Nation des Dénés de Łutsël K’é, qui a déclaré : « Nous faisons ce travail non seulement pour ce qu’il nous apporte, mais pour le bien du monde entier ».